Quinze milliards d'euros vont être investis dans des projets d'infrastructure de l'UEMOA à la suite d'un Forum tenu à Dubaï ce mardi.
Ces engagements en faveur de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) proviennent principalement des Emirats arabes unis et devront impliquer des partenaires du secteur privé pour réaliser des projets vitaux pour les huit pays africains membres de l’Union. Ces pays sont le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo.
Le chantier des infrastructures à bras-le-corps
Les investissements devraient concerner divers secteurs, dont ceux des routes, des chemins de fer, des aéroports, de l’énergie, de la sécurité alimentaire et de l’eau, selon un communiqué publié au terme du forum. Le plus gros engagement, portant sur 16 milliards de dollars (12 mds d’euros), a été fait par une firme basée aux Emirats, la Trojan General Contracting, une succursale du Royal Group de cheikh Tahnoun Ben Zayed Al-Nahyane, membre de la famille régnante à Abou Dhabi, et de Earth Capital, un groupe d’investissement dans le secteur de l’environnement.
La filiale émiratie du groupe industriel indien Essar s’est engagée pour sa part à investir 1,98 milliard de dollars (1,53 md d’euros) dans des projets de routes, ponts, aéroports et une centrale thermo-électrique au Bénin, en Guinée-Bissau et au Niger. La firme omanaise Hasan Juma Backer Trading & Contracting a promis 700 millions de dollars (542 millions d’euros) pour le développement d’un « dry-port » en Côte d’Ivoire. « Ces projets d’infrastructure et d’intégration auront un fort impact régional », s’est félicité le président de la commission de l’UEMOA, Cheikhe Hadjibou Soumaré.